1 La détresse
la douleur thoracique, en l’absence d’un traumatisme, est souvent liée à une « insuffisance coronaire » : les artères coronaires qui irriguent le muscle cardiaque n’arrivent pas à assurer les besoins du coeur. La douleur est habituellement typique : elle est ressentie « derrière le sternum rétrosternal », en barre, avec une sensation d’avoir la poitrine prise dans un étau ; elle irradie souvent dans les membres supérieurs (gauche surtout), le cou et la mâchoire ; elle est très angoissante.
L’angine de poitrine, ou « angor » est une douleur passagère (quelques minutes) ressentie après un effort, une émotion. Elle cède rapidement au traitement spécifique (type TRINITRINE) et ne fait pas courir de danger au malade quand la crise a cessé.
L’infarctus du myocarde se manifeste par le même type de douleur mais avec une prolongation anormale (plus de 30 minutes) ou une résistance au traitement habituel de l’angor. C’est un accident grave car une partie du muscle du coeur (le myocarde), privé d’oxygène, va mourir (« nécrose »). Le malade est en danger de mort permanent du fait de troubles circulatoires qui peuvent survenir à tout instant.
2 L’’ intervention secouriste pour une douleur thoracique
2-1 bilan : . âge, sexe + antécédent (s) du malade (angine de poitrine, autre infarctus ?) + événement déclenchant + durée de la douleur, sa réponse à un traitement. + traitement habituel (s) du patient. + autres signes présentés (bilan vital, angoisse, sueurs…) + symétrie des pouls
2-3 conseils. victime au repos strict, demi-assis si possible (pouls bien perçu) + oxygénothérapie au masque.
2-4 la douleur de l’infarctus peut être abdominale, dorsale ou absente !
3 Les médicaments courants pour les problèmes cardiaque
- Lénitral ®, Trinitrine®, Natirose®, Risordan® (à croquer et faire fondre sous la langue)
- Natispray®, Lénitral spray® (à pulvériser une fois sous la langue)
– pour l’insuffisant coronarien : Cordarone®, Adalate®, Tildiem®, Avlocardyl®…
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