1 La détresse
L’ accident vasculaire cérébral est une atteinte de l’ encéphale selon deux mécanismes différents
– Une hémorragie par rupture d’ un vaisseau sanguin cérébral : « AVC hémorragique » (le plus fréquent chez les jeunes)
– Une insuffisance circulatoire cérébrale par obstruction d’ un vaisseau sanguin : « AVC ischémique » (personnes âgées surtout) Il se révèle par un déficit neurologique brusque :
- Paralysie ou diminution de la force d’ un côté du corps, le plus souvent : « paralysie faciale », « hémiplégie », « hémiparésie »…
- Troubles de la parole, déficit des organes des sens.
- Troubles de la conscience…
La gravité est difficile à apprécier sur l’ instant puisque des récupérations complètes sont possibles (« accidents ischémiques transitoires »).
-> l’ hospitalisation s’ impose pour bilan, traitement et surveillance.
2 L’ intervention
2-1 Bilan :
- Antécédents du malade: hypertension, autre AVC, troubles du rythme,…
- Signes présentés: état des pupilles(symétrie, dilatation, réactivité), déficits moteur et/ou sensitif, conscience (score de Glasgow)
- Traitement
2-2 Décision . le sujet jeune doit être médicalisé (AVC à priori hémorragique).
. chez le sujet âgé, l’AVC est à priori de type ischémique; il ne nécessite pas le plus souvent de transport médicalisé sauf s’ il existe une détresse vitale.
3 Conseils
Liberté des voies aériennes et oxygénothérapie à fort débit (15 l/min.).
4 A savoir
- L’ AVC peut être responsable d’ un état de mal convulsif.
- L’ alcoolique chronique est un candidat potentiel à l’ AVC.
- Chez la personne âgée qui a fait un AVC seule chez elle et qui est restée allongée au sol plusieurs heures: attention à l’ hypothermie et aux compression des membres (vérifier les pouls).
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