Comment remplir la fiche d’intervention lorsque les parents ne souhaitent pas reconnaître l’enfant ?

La femme qui vient d’accoucher peut exiger le « secret de son admission » aux secouristes pour préserver son identité.

Dans ce cas il faut inscrire sur la fiche d’intervention « X, article 341-1 du code civil » dans la partie civilité et impérativement prévenir le médecin régulateur avant l’arrivée à l’hôpital.

-> Les services compétents (sociaux, médicaux) prendront le relais à l’hôpital et assureront les soins et l’assistance nécessaires.

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19 Responses

  1. Lorsque les secours sont appelés, ils n’ont pas à faire le boulot de qui que ce soit d’autre…
    Ils sont appelés pour secourir une « personne »… dans le cas présent, la mère qui est accompagnée d’un enfant !
    Sur leur fiche, ils se doivent d’indiquer « QUI » ils secourent… le reste se fera à l’arrivée à l’hôpital !
    Agir autrement serait, à notre avis, inciter à l’abandon… la mère disposera du temps voulu à l’hôpital, une fois secourue et au calme, pour prendre sa décision assistée éventuellement de personnes adéquatement formée pour l’accompagner vers sa décision !

  2. A chaque personne son travail un secouriste ne peut pas se substituer aux services sociaux. Quand on appel les secours c’est pour une demande d’urgence de soin et non une demande administrative.
    Une femme qui vient d’accoucher qu’elle décide ou non de garder son enfant ne doit interférer avec sa demande de soin. Elle doit être traité comme tout les patients.
    Renseigner son identité est essentiel pour le bon déroulement de ses éventuels soins.
    En aucun cas elle peut être à mène de prendre une décision aussi capitale dans un tel moment.
    A mon sens ce n’est pas au secouriste de relayer cette décision mais plutôt les services compétents, qui pourront l’aider dans sa réflexion et dans sa décision après un temps de repos.

  3. Je pense qu’il est du devoir des secouristes de noter le nom de la femme, afin qu’elle soit prise en charge le mieux possible. Par ailleurs, il peut toujours y avoir des complications lors d’un accouchement, le recueil de l’identité et du numéro de SS permettraient de prévenir qui de droit en cas de graves complications ou de décès. Une fois la femme transférée à l’hôpital, une fois soignée et reposée, elle pourra prendre sa décision définitive, et sera épaulée par le personnel médical, formé (normalement) pour l’aider dans son choix quel qu’il soit. Accoucher sous X est une décision lourde de conséquences, pour la mère et l’enfant, dans le futur. Cette décision soit être mûrement réfléchie, avec accompagnement psychologique à la clé, et non prise dans l’urgence. D’ailleurs les secouristes n’ont pas de pouvoir de décision sur cet aspect non-médical, un maximum de partialité devrait être exigé : sauver la personne avant tout, laisser le personnel hospitalier gérer le reste … tout en expliquant tout ce processus à la femme pour la rassurer.

  4. Il est important que la mère ne prenne pas la décision dans l’urgence. Il est important tout autant qu’elle puisse être informée de TOUTES les aides qu’elle peut recevoir mais aussi de TOUS les possibilités de placement de l’enfant si c’est son souhait à l’instant T, il est primordial qu’on l’informe que l’anonymat n’est PAS une donnée incontournable pour accoucher, il FAUT qu’elle sache que donner son identité lui permet plus facilement de pouvoir à tout moment recontacter les services sociaux pour avoir des nouvelles du bébé. Il est impératif qu’elle soit au courant de ce que l’accouchement sous X peut avoir comme conséquence sur le développement identitaire de l’enfant tout au long de sa vie. Les Secours sont des URGENCES et ne sont pas à même de garder le malade suffisamment longtemps pour pouvoir lui faire prendre une décision réfléchie dans un laps de temps aussi court que celui d’une intervention. C’est tout bonnement impensable, irraisonné et …j’allais dire « criminel » que de pousser une femme à trancher en quelques minutes sur quelque chose qui impactera elle-même et l’enfant né tout au long de leur vie.

  5. Merci de rester à sa place à chacun son travail!!!!! Le secouriste n’a pas fait d’étude et n’a pas de formation d’assistante sociale on n’a pas à lui demandé de faire le travail du personnel hospitatier, merci pour la mère et l’enfant !!!!!

  6. Le rôle des secours est de soigner l’enfant et la mère comme n’importe quel patient et non pas se mêler de ce qui ne les regarde pas !
    Accouchement Sous X ou pas, ils doivent donc prendre l’identité de la mère et tous les renseignements utiles pour la soigner, elle et le bébé !! Le reste n’est pas de leur ressort, seul l’hôpital se chargera de la suite en accord avec la mère et en l’épaulant pour prendre la bonne décision, réfléchie! Ils doivent impérativement lui dire qu’il existe des solutions et des aides et non pas la forcer a l’abandon sous prétexte que son enfant sera mieux ailleurs , c’est HORRIBLE et CRIMINEL !!!!

  7. C’est qui les secouristes ?

    le SMUR ,LES POMPIERS ,UNE AMBULANCE PRIVEE qui a passé un contrat avec un centre hospitalier public.

    l’admission se fera dés la prise en charge de la parturiente à l’arrivée au centre hospitalier public, la fiche d’intervention est secondaire aux secours.
    la parturiente et l’enfant seront dirigés sur le pôle « mères-enfants » de la maternité, la loi actuelle sera encore une fois appliquée.
    Si c’est pas un jour férié on appellera le service adéquoite…..et on fera à la parturiente une invitation…..du moins je l’espère….si tel n’est pas le cas ,c’est purement de l’incitation à l’ABANDON SOUS X

  8. Je ne pense pas que ce soit aux services de secours de s’occuper de ce problème.
    Leur role consiste à porter secours,cela s’arrête là!
    annie

  9. En aucun cas les pompiers n’ont à se substituer des services sociaux. Leur rôle est de recueillir le nom, prénom et numéro de sécurité sociale et de soigner la personne. Et cela s’arrête là.
    C’est une fois arrivée à l’hôpital que les médecins prennent le relais.
    si la mère ne souhaite pas garder l’enfant,c’est aux services sociaux de faire leur travail, de signaler à la mère, les risques et les conséquences (psychologiques, émotionnelles…)que ça peut avoir sur la mère et l’enfant.

  10. Poussons la réflexion plus loin…
    * Un service d’urgence est appelé… la mère hésite ou refuse d’aller à l’hôpital (toute femme a le droit d’accoucher chez elle)… elle remet « anonymement » le bébé !
    Les services de secours deviennent « boîte à bébés » !!!
    NON…NON…NON…et 1.000 X NON !!!

  11. …et la réflexion encore plus loin : si c’était un bras que la femme avait perdu lors d’un accident ? La laisserait-on prendre la décision sur place de se le faire greffer ou non ? Si elle prétendait qu’elle préfère rester ainsi dans la panique, laisserait-on le bras sur place sans s’assurer de donner toutes les chances qu’il puisse lui être greffé dans de bonnes conditions ? Qu’on le veuille ou non, le nouveau-né est au moment de la naissance le prolongement de sa mère, il devient ou ne devient pas partie intégrante de sa vie qu’une fois qu’elle a pu peser en toute quiétude le pour et le contre. On sait pertinemment que le fait pour une mère d’être sous X posera ensuite un obstacle à franchir pour récupérer son enfant si tel est son souhait, cessons de nous leurrer ! Donc aucune incitation à une prise de décision dans la panique semble être le minimum qu’un service public puisse rendre. Pour ce qui est d’effacer les traces de qq’un entré sous son identité qui souhaite au final se rendre anonyme : l’Administration sait parfaitement procéder à ce genre de tours de passe-passe, pas de souci. Il faut conserver l’identité des patientes des services d’urgences, CQFD.

  12. Ce n’est pas possible d’entendre de telles absurdités. J’ai pratiqué le secourisme bénévolement pendant près de 20 ans, puis pendant 10 ans j’ai été ambulancière. Je ne vois pas comment, ni de quel droit on peut demander aux personnes venant porter secours à une femme qui accouche, de prendre une telle décision. Nous ne sommes absolument pas formés pour cela. Une femme dans la détresse a besoin de soutien, physique et moral, que seuls des spécialistes avertis sont en mesure de donner.
    La vie future de la mère et de l’enfant ne peut pas être remise en cause sur la seule décision de personnes non qualifiés pour cela. C’est aussi évident de comprendre ça, tout comme vous comprendrez que seuls les médecins sont habilités à déclarer le décès de quelqu’un, le secouriste ne le peut pas, il n’a pas la formation pour ça…. ou alors inutile de faire 9 années de médecine pour devenir médecin????

  13. en effet les secouristes s’ occupent de venir en aide en cas d’ urgence ce n’ est pas à eux de juger et encore moins de décider . La mère doit être prise en charge et les informations la concernant recueillies comme pour toutes interventions , ce qui est une obligation . Alors de grâce a chacun son travail et pas d’ interférence aberrantes et partiales !!

  14. Une structure ambulante telle qu’en ont les Urgences ne peut pas fonctionner comme la structure fixe hospitalière. Les deux ont un rôle de soins mais tout le reste diffère. A chacun son métier et ses zones de compétence.

  15. N’est-il pas temps de réclamer de la médecine à nos médecins ? N’est-il pas temps de demande à nos médecins d’être cohérents ?
    Ils prônent le maintien de l’accouchement sous x et quand nous allons dans leurs cabinets ils ont le culot de nous demander nos antécédents médicaux familiaux et de leur signaler les problèmes de santé importants de nos proches ?
    Je demande que l’état réduise les impôts des personnes nées sous x puisque nous ne pouvons pas bénéficier de tous les progrès de la médecine !
    Je suis très en colère !

  16. Je suis psychologue clinicien.
    A chaque profession sa mission.
    Les mères dans une telle situation doivent bénéficier d’un accompagnement approprié.
    Chaque équipe de secouristes comptera-t-elle un psychologue pendant ces interventions ?

  17. Les secouristes n’ont pas à se substituer aux services sociaux et doivent prendre tous les renseignements nécessaires concernant la mère (identité, N°Sécurité Sociale ou carte vitale) et les renseignements utiles pour soigner le bébé avant son admission à l’hôpital. En aucun cas, les secouristes n’ont pas à juger ni prendre des décisions à la place de la mère.

  18. Les secours ne doivent pas prendre le relai des services sociaux…
    Non à l’accouchement sous X que se soit en ambulance, à l’hopital ou autre endroit!

  19. Lorsque les secours sont appelés, ils n’ont pas à faire le boulot de qui que ce soit d’autre…
    Ils sont appelés pour secourir une « personne »… dans le cas présent, la mère qui est accompagnée d’un enfant !
    Sur leur fiche, ils se doivent d’indiquer « QUI » ils secourent… le reste se fera à l’arrivée à l’hôpital !
    Agir autrement serait, à notre avis, inciter à l’abandon… la mère disposera du temps voulu à l’hôpital, une fois secourue et au calme, pour prendre sa décision assistée éventuellement de personnes adéquatement formées pour l’accompagner vers sa décision !

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