La noyade
La noyade est une détresse vitale. L’ inhalation de liquide n’ est pas obligatoire. Les noyades en eau froide (cas le plus fréquent) s’ accompagnent d’ une hypothermie qui protège les cellules de l’ hypoxie (les cellules, en particulier cérébrales, consomment moins d’ oxygène en hypothermie); cela explique que des noyés en ACR peuvent être récupérés même après des délais relativement longs de détresse.
L’ intervention
2-1 Bilan :
- bilan vital
- état des pupilles.
- température, cyanose, vomissements, toux, tirage ?
- circonstances (lieu, chute, malaise, tentative de suicide)
- délai écoulé avant la sortie de l’ eau.
- antécédents, traitement.
2-2 Décision . médicalisation systématique si suspicion d’ inhalation de liquide (toux) ou détresse vitale
Les gestes pour éviter une aggravation lors d’une noyade
- position demi-assise si conscient, PLS dans le cas contraire.
- oxygéner à fort débit (15 l/min.) en inhalation ou ventilation artificielle selon l’ efficacité ventilatoire.
- ventilation artificielle (+ oxygène) et massage cardiaque externe en cas d’ACR
- déshabiller, essuyer, couvrir…
A savoir sur la noyade
Les notions de noyé « bleu », « blanc », de noyade en eau douce ou eau salée n’ ont aucun intérêt pour la prise en charge sur le terrain. Les noyades en eau chaude (baignoire), polluée (Seine) ou traitée (piscine) ont une gravité potentielle plus élevée.
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