1 La détresse
Le traumatisme crânien violent expose à l’ atteinte des organes intra-crâniens, avec ou sans fracture du crâne : hémorragie, lésions nerveuses… L’ importance du traumatisme est signalée par une perte de conscience passagère (« perte de connaissance initiale », PCI) ou prolongée (« coma d’ emblée »), ou des lésions externes importantes (plaies, « scalp » du cuir chevelu, déformation, « otorragie »…). La gravité du traumatisé crânien dépend de l’ atteinte de ses fonctions vitales et des lésions présentées. Une perte de connaissance secondaire (après un « intervalle libre » de quelques minutes à quelques heures), une modification des pupilles qui deviennent asymétriques, sont des signes de gravité à rechercher systématiquement.
Le traumatisme du rachis met en péril la moelle épinière : elle peut être atteinte d’ emblée (paralysie de tous les étages inférieurs à la lésion) ou, du fait d’ une fracture instable, risque d’ être touchée à l’ occasion d’ un changement de position. Tout traumatisme important doit faire suspecter une atteinte du rachis et impose aux personnels de prompt secours d’ effectuer un relevage en respectant l’ axe tête-cou tronc.
2 L’ intervention
2-1 Bilan : . circonstances de l’ accident (violence du traumatisme, mécanisme) + lésions présentées (de la tête aux pieds) + bilan vital, état des pupilles (taille, symétrie, réactivité) + notion de PC, initiale, secondaire. + capacité de remuer les membres, sensibilité au toucher. + traitement éventuel, antécédents.
2-2 Décision . médicalisation systématique en cas de troubles de conscience, d’ asymétrie pupillaire, de déficit moteur et/ou sensitif.
3 Conseils
- collier cervical et matelas coquille obligatoires pour le transport.
- oxygéner à fort débit (15 l/min.) + pansement des plaies +. PLS si troubles de conscience
3-1 A savoir . tout traumatisé crânien ayant présenté une PCI doit être hospitalisé. Un traumatisme cervical doit être suspecté devant tout traumatisme crânien (le collier est donc obligatoire).
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